GTFO pour Get The Fuck Out est un jeu de coop, exploration, survie, horreur. Un titre loin… bien loin de mon genre de jeux habituels. Ça fait longtemps que ça me trottait de faire ce billet. D’une part, car le jeu est loin de ma zone de confort (quoique). Et d’autre part, parce que l’ensemble de la proposition est éloigné des tendances du moment.

On a donc un jeu qui peut se faire seul, avec ou sans bots ou en coop en ligne. Le titre propose une campagne en huit chapitres (une partie rejouable), des mods avec des campagnes de la communauté et… c’est tout. Pas de multi-infini ou d’abonnement. Juste un achat et c’est tout.

Mais d’où sort ce jeu ?

S’il y a une chose sur laquelle on peut s’accorder, c’est que le jeu n’est pas fait pour tout le monde. Et logiquement, ça diminue fortement la couverture médiatique autour du titre. En dehors d’une communauté assez spécialisée, il y a peu de contenu autour du titre. Enfin, il faut relativiser, on y trouve tout ce qu’il faut, mais on est loin du volume des jeux mainstream.

On va commencer par le plus simple, il faut déjà être à deux au minimum pour y jouer. Être plutôt un duo assez soudé et qui se comprend. Ensuite, les missions sont longues, hors exception, il faut souvent compter 1h30 pour une expédition. Et enfin… peut-être le pire, c’est un jeu réputé très difficile.

C’est quoi le but du jeu ?

Le synopsis est simple, un complexe de forage dans les profondeurs de la terre à fait ressorti un virus qui a décimé la population (les rares survivants étant zombifiés). Le système de sécurité du complexe à verrouiller l’ensemble pendant que la population terrestre s’est éteint faute de remède au virus. Le jeu sorti avant le COVID19 avait déjà de futur avec un virus ultra-transmissible et peu de symptômes au départ.

Dans un futur à peine plus éloigné, le système de gestion utilise les ressources de sécurité du complexe pour effectuer diverses opérations dont on ne connait pas le but. Nous faisons parti d’un groupe de quatre prisonniers qui est envoyé en exploration pour récupérer diverses choses (batteries, disques durs, code d’accès, relance d’alimentation, relance de connexion entre terminaux).

Chacune des huit campagnes (appelées RunDown) est divisé en section de A à E, avec un suffixe de 1 à 4. A1 étant le plus facile et E2 le plus difficile. Sachant qu’un A3 est lui-même plus difficile qu’un B1. On a un total de presque 80 missions dont la moitié possède des sous-missions dans la mission. Dont certains que l’on ne peut parfois pas faire en même temps que la mission principale. Voilà qui en fait du contenu.

Jusqu’à la tout va bien, il faut explorer dans l’obscurité à la torche, occasionnellement dans de la brume toxique en étant entouré de zombis. Aspect intéressant, ils sont endormis et nous sommes armés. Ça pourrait sembler simple. On doit se balader armé et les ennemis dorment, c’est de l’infiltration, mais en plus accessible non ? Oui, mais non en fait. Nos munitions sont limitées, ouvrir des portes déclenche des alarmes… alors que le moindre bruit réveil un zombi qui crie et réveille ses copains. C’est d’un coup moins drôle. Et ça l’est réellement, car on se retrouve rapidement submergé et au sol.

Sans spoiler sur le jeu, les ennemis ne sont pas tous endormis. On découvre que certains peuvent attaquer à distance. Puis que d’autres sont invisibles. Par ailleurs, les ressources sont rares pour aider à notre survie. Et c’est du coup ce qui fait à la fois l’intérêt et la difficulté du jeu. Le tout est démultiplié si l’on joue en coop. C’est moins cool quand le copain manque une marche dans le noir. Ou bien qu’il se rate dans le crochetage d’une armoire et réveille ainsi tout un étage de créatures qui n’ont qu’une envie, vous léchez. Accrochez-vous à (ou avec) vos potes 🙂

C’est quoi le kif de se faire démonter et se brouiller avec ses potes ?

Le décor est maintenant planté. Moi qui cherchais du renouveau et du challenge, je suis servi. Malgré la difficulté, je trouve le contenu réellement addictif, plus qu’un grinding sur un battle royale. Ça fait longtemps qu’un shooter ne m’avait pas autant attiré, le dernier en date était l’excellent Titanfall 2. Même avec la solution, en sachant par où passer, quelles armes prendre, la difficulté reste considérable tout comme les chances de rater sont très élevées. Le jeu possède une dose d’aléatoire qui fait que relancer 2x la même mission n’offrira pas la même expérience de jeu. La localisation des ressources, ennemis, et de certains objectifs variera, même si les grandes lignes resteront les mêmes.

Je trouve ça rare qu’un jeu, relativement récent, propose autant de contenu et ce type d’expérience même si clairement de niche, pour un tarif plus que correct.

By tech

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