Frostpunk, voilà un jeu de stratégie à coter duquel je suis longtemps passé outre. Resté loin de mon radar et de mon genre du moment, Frostpunk n’en reste pas moins très intéressant surtout pour la saison.  Je ne suis pas très jeu de construction, le scénario des villageois à optimiser n’est plus mon truc depuis un bon moment. Néanmoins, avec le steamdeck, je me suis laissé tenter avec une promo. Un jeu de stratégie sur manette, console, je demandais à voir surtout vu la difficulté que j’ai pour jouer à Sudden Strike 4.

Le synopsys et but du jeu

Frostpunk est un jeu qui se déroule dans un univers passé steampunk post-apocalyptique. Une éruption à la fin d’un dix-neuvième siècle alternatif a masqué le Soleil et créé une vague de froid. Nous sommes en Angleterre, à la tête d’un groupe survivant chargé par les autorités de gérer colonie autour d’une centrale à charbon. On gère différentes ressources, bois, métal, charbon, nourriture et chaleur. La population augmente si l’on trouve des migrants en cours d’exploration. Au fil de nos décisions, l’espoir et le mécontentement des habitants évoluent. Si le premier ou le dernier explose, vous êtes destitués et envoyé seul dans la glace.  L’innovation est que globalement une partie du jeu est centrée sur les décisions.  On joue avec des lois impactant les conditions de vie ou de travail des habitants.

On gère également le temps, pour faire une pause, avancer, plus ou moins lentement, le rythme des journées. Au gré des extensions, il y a plusieurs scénarios possibles. Gestion de la colonie, d’un groupe de chercheur qui préserve les plantes, des réfugiés, d’une précédente colonie ratée. Il y a par ailleurs un préquel sur la construction d’une centrale à charbon peu avant la glaciation. Tous les scénarios ont une fin scriptée même si la dernière mise à jour du jeu ajoute un mode sans fin. Par expérience, une partie « normale » prend environ 6h. Fort heureusement, on peut sauvegarder et jouer en plusieurs sessions. Sauf en difficulté maximale.

Parlant de difficulté, le jeu est réputé difficile et à juste titre, car, il l’est. Il est aussi possible d’ajuster la difficulté selon certains composants (attentes et comportements des habitants, gestion de l’économie, événements météo). La difficulté influe l’intensité des tempêtes ainsi que les imprévus qui popent durant la partie.

Et moi alors, j’en pense quoi ?

Les scénarios répétitifs, ce n’est pas mon truc et la première fois que j’ai lancé le jeu, je me suis dit que j’allais faire une partie dans chaque mode puis virer le jeu vu qu’on en a fait le tour. La réalité est bien plus riche et nuancée. Oui, la situation de départ restera la même, mais dès les premières minutes de jeu, au bout de deux jours de survie, l’aléatoire et les décisions en réaction rendent la partie totalement différente.

J’apprécie beaucoup le côté humain/impliquant des décisions. On peut renommer les habitants pour s’y attacher ou au contraire jouer le politicien / dictateur qui n’en a que faire. Le côté moral est bien entendu présent, et il est rappelé en fin de partie. Nous avons survécu, oui, mais quel prix ? Nos décisions les plus extrêmes étaient-elles nécessaires ? Fait-on travailler les enfants ? À la cantine ? À la scierie ? Est-ce que l’on se transforme en colonie policière ou secte religieuse ? Est-ce qu’il faut devenir cannibale faute de ressources, ou dépenser du charbon dans les serres de légumes pendant qu’on se gèle les miches ? Doit-on accepter des migrants (force de travail supplémentaire) quand nos habitants n’ont déjà pas de logements ?

Bref, autant de questions morales qui influent la partie et nous accrochent à finir la partie dans un seul but, survivre !

By tech

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