World In Conflict : « Death to my hometown »
World In Conflict c’est une petite pépite avec de l’action tactique comme on en faisait plus (ou pas). Le concept de l’aide extérieure n’est pas nouveau mais la façon dont y on gagne l’accès qui diffère. Qui n’a jamais rêver de pulvériser toute une ville remplie d’ennemis a coup de bombe atomique ? Gazer ou bruler des forêts pour déloger les snipers et sapeurs embusqués. Ou même envoyer une bombe guidée sur un pont pour couper la retraite ennemie. Autant de petits plaisir que l’on trouve dans ce jeu et qui n’ont pas d’égal dans les autres titres.
Temps de jeu : environ 120h
Durée de vie : 20 heures en solo avec l’extension
Pour :
- Scénario original
- Extension Soviet Assault
- Mode multijoueur compétitif
- Soutien tactique
- Editeur de maps
- Nombre de maps multi
- Bombes atomiques
- Mode collaboratif de soutien tactique
Contre :
- Gourmand pour l’époque
- Coupure des serveurs multijoueurs
- Expérience multijoueurs déséquilibrée contre les équipes
- Faible nombre d’unités différentes
- Editeur difficile a utiliser
Comme pour R.U.S.E j’ai pu profiter de l’accès à la bêta puis un petit peu en avance en France. Une version finale que j’ai pu critiquer en ligne, parmi les premiers en français à l’époque. Le scénario de la campagne est immersif avec les petites scènes d’intro avant chaque mission. Les soviétiques attaquent l’Europe puis débarquent à Seattle. On campe un officier qui doit faire ses preuves en combat réel et jouer avec l’égo des collègues bien établis. J’ai adoré de bout en bout, dommage que ça soit si court. Le plaisir est quelque peu prolongé par le contenu additionnel de l’extension Soviet Assaut. Cette dernière nous plaçant dans le camp opposé pour revivre l’invasion.
Le titre est est dans une logique de jeu très rapide et stressante. Il faut micro-gérer ses unités et optimiser l’utilisation du soutien tactique. En même temps tout en gérant la commande de nouvelles recrues. Ce dernier point est seulement valable en multi pour contrebalancer les pertes. Le délai de livraison sur zone des troupes (qui sont parachutées par avion-cargo) est à prendre en compte dans sa stratégie.
Pour revenir au soutien tactique disponible, grâce à sa variété et son efficacité et la gestion collaborative au sein de l’équipe, il fait la vraie force du jeu.
Si le jeu de base en graphisme minimum est relativement abordable, pour les petites configurations. Monter les détails et accumuler les bombes atomiques peut mettre à mal la majorité des configurations à plat, que c’est beau, mais que ça rame. Certaines unités comme les lance-roquettes avec les fumées traçantes peuvent demander beaucoup de ressources. Cet effet est renforcé avec les différents mods et les cartes supplémentaires apparues par la suite.