Cela faisait un petit moment que je n’avais plus écrit ici. Quoi de mieux pour mon retour que de parler à nouveau d’écrans 4k. Pendant une bonne douzaine d’années, on entendait parler de 1080p à tout-va. Puis la 4k est arrivée un peu comme un cheveu sur la soupe. Et presque aussitôt décriée pour être un gouffre financier. Des écrans hors de prix, des cartes graphiques qui ne suivent pas.
Puis le 1440p est apparu comme un entre deux premium pour tenter de mettre fin au règne du 1080p. Celui-ci devenait limitant pour des écrans de plus en plus grands et rapides. Mais c’est surtout au niveau de détails que ça devenait peu limité (oui, il y a des 32″ et 34″ en 1080p…) mais aussi des performances. Vu que l’on ne savait que faire, pour en arriver à aller chercher des écrans 400Hz. Enfin ça, c’était jusqu’aux Unreal 5, la preuve étant que l’on fait encore les benchmarks et reviews des dernières sorties avec des RTX4090 en 1080p RT Ultra et que certains titres peinent à tenir les 100 fps.
Aujourd’hui, entre 27 et 32 pouces, le 1440p OLED à 165Hz+ est le « sweet spot » dans les recommandations d’écrans de jeu. On va dire « mainstream » ou « enthusiast » pour rappeler les gammes CPU d’Intel. Parfois à peine plus cher que du 1080p haut de gamme et souvent plus qualitatif en rendu. La question ne se pose même pas. Sauf à considérer la 4k certes plus chère, mais autrement qualitative au final à mon sens. Les pros restent en majorité coincés sur leurs 24/27″ 1080 360Hz+. Les influencueurs tech et quelques streamers vont eux parler de modèle de niches qui font baver, mais dont trop peu de monde en a le besoin ou les moyens. Oui, je parle des OLED 4k 240Hz à quelques 1300€ … sans compter la RTX4090, le CPU et l’alimentation pour l’exploiter. Je parle aussi toutes les dalles qui dépassent les 300Hz en général.
Soyons clairs, non, ces écrans ne feront pas de vous un meilleur joueur compétitif.
Mais alors, on fait quoi ?
Je me surprends moi-même à écrire cela sachant que je parle régulièrement de la disparition des offres d’entrées de gamme correctes.
Pour revenir régulièrement sur du 1080p, je ne regrette à aucun moment mon passage à la définition supérieure. Et ce même en ayant perdu les hautes fréquences. L’omniprésence des technologies d’upscalling et de frame-generation dans les derniers titres me conforte dans l’idée de la montée en résolution. Mais ça, c’est tant que l’on a de la vram ce qui n’est pas le cas dans le bas/milieu de gamme (coucou les 3070 avec 8 Go…). Car finalement ça aurait l’entrée de gamme la plus grande bénéficiaire de la chose, mais c’est un autre débat.
De ce que l’on peut voir sur les derniers titres, un DLSS/FSR qualité en 4k offre les mêmes performances que du 1440p natif pour un meilleur rendu. En mode performance (donc rendu 1080p affiché 4k) on a un intermédiaire entre 1080p et 1440p. Le tout pour des performances et avec une qualité perçue en 4k globalement équivalente à du 1440p natif.
Dès lors, j’ai du mal à comprendre ce qui pourrait freiner le passage à la 4k. Et ce d’autant plus pour des personnes qui feraient autre chose que du jeu sur leur écran quand on connait le gain qualitatif et quantitatif à l’affichage. Moi qui étais fan de l’intermédiaire 1440p en 24 pouces, je pense que le tout est à réfléchir. À cette taille, le 1440p n’offre certes pas le rendu qualitatif de la 4k. Toutefois, je pense que le gain est déjà perceptible. Un DLSS qualité, rendu 1080p affiché en 4k permet d’avoir un sacré bonus sans compromis de qualité. Maintenant, j’aimerais bien savoir ce que cela vaut en usage bureautique.