Alors que la publicité en ligne est omniprésente et où la confidentialité de nos données est régulièrement remise en question, disposer d’un réseau privé et d’un bloqueur de publicités à l’échelle du réseau sont des sujets qui intéressent de plus en plus de monde.

C’est précisément ce que propose Pi-hole pour le second cas. Il s’agit une solution open-source qui agit comme un serveur DNS filtrant. En bloquant les requêtes vers les domaines publicitaires et/ou malveillants. « hole » car le dispositif envoi justement ces requêtes aux oubliettes. Même si ce n’est pas son objectif principal, le Pi-hole permet également d’avoir une navigation plus fluide. Dans mon cas, avec une connexion 4G, cela permet aussi de réduire la consommation de bande passante. Contrairement aux extensions de navigateur qu’il faut configurer pour chaque appareil et navigateur… le Pi-hole fonctionne pour l’ensemble des équipements connectés au réseau local.

Dans la continuité de mon self hosting, j’expose mon cas, j’ai choisi de l’installer sur un Raspberry Pi Zero W branché sur ma box.

Pourquoi utiliser un Raspberry Pi Zero ?

Si plusieurs options existent pour héberger un Pi-hole, pourquoi j’ai choisi celle-ci ? En fait, le Raspberry Pi Zero W présente de nombreux avantages, à commencer par son format ultra-compact et sa ridicule consommation énergétique. Non seulement il est auto alimenté par l’USB du routeur, mais en plus, il prendra moins de 5W idéal pour quelque chose censé tourner H24. Il est suffisamment puissant pour gérer quelques requêtes DNS par seconde et le Wi-Fi intégrée simplifie son installation, évitant d’avoir un câble de plus qui traine. La box étant sous onduleur, il bénéficie d’une alimentation constante. Sans box il n’est pas utile, du coup, il vit avec elle.

Parmi les Raspberry, le Zero W me semble être le moins cher et le plus disponible sur le marché actuellement. Il est relativement boudé car moins performant que la plupart des nouvelles solutions.

Process d’installation et de configuration

L’installation est relativement simple et ne nécessite que quelques étapes. Tout d’abord, il faut préparer une carte microSD avec un Pi OS (le Lite fait très bien l’affaire). Puis configurer l’accès SSH pour gérer l’installation à distance. Une fois carte prête et  le Pi branché et connecté au Wi-Fi, la suite de l’installation de Pi-hole est rapide. Tout se fait via une simple commande : curl -sSL https://install.pi-hole.net | bash.  L’assistant d’installation vous guidera pour configurer le choix du provider DNS et choisir les listes de blocage. Une fois que c’est fini, il suffit de définir l’adresse IP du Pi-hole en DNS principal dans les paramètres DHCP pour que tous les appareils du réseau en bénéficient.  Tout le reste (suivi d’usage, mise à jour de configuration) se fait  via l’interface web dispo sur l’IP du Pi Hole. On peut notamment y suivre en temps réel l’efficacité du filtrage.

Et voilà, comment obtenir en quelques minutes un navigation propre, plus rapide et plus sécurisé !

By tech

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