Je ne pouvais pas éviter de faire un petit mot sur la partie technique qui se cache derrière cette suite de billets. Après moult péripéties techniques, et des coups de clé a molette en TGV ça tourne enfin.
Contrairement a la philosophie Docker et aux bonnes pratiques (mais aussi car ça coute et que c’est difficile à maintenir) j’ai opté pour un mix que je qualifierai de carrières de menhirs. Pourquoi cette métaphore ? Tout simplement car j’ai décidé de multiplier des petits monolithes dans une boite… (je considère l’hébergement précédent comme un mégalithe où tout était ensemble). J’aurais pu tout éclater mais j’ai préféré jouer la simplicité d’administration en m’arrêtant au milieu de l’éclatement.
- Le contenu servi par WordPress (et bon sang moi qui n’aime pas WordPress, j’ai cherché des alternatives mais Hugo s’est montré récalcitrant comme alternative). Du coup, j’ai visé ici Susty de Jack Lenox. Pour rester dans dans l’esprit éco friendly par rapport a la pléthore de thèmes disponibles. Afin de servir des pages les plus légères possibles.
- Ce beau petit monde est embarqué dans un container officiel WordPress Apache-PHP7. Une itération ultérieure verra Nginx remplacer ce bon vieil Apache qui prend trop de ressource pour ce qu’il produit vraiment.
- Un autre container s’occupe de la base de données (image mariadb custom).
- La partie gestion du réseau et du SSL est officiée par un autre container Traefik. C’est sans doute ce point qui complique la migration vers Nginx.
- Pour la partie Analytics j’ai mis de coté Piwik/Matomo. Celui-ci devenait un poil lourd pour l’usage que je pouvais finalement en avoir. Le suivi « light » des visiteurs est géré par un container Fathom qui gère le minimum et propose une interface minimaliste mais suffisante.
Tout ce petit monde tient sur une petite instance dev chez Scaleway, question économie et mutualisation de la ressource. Il y a pas mal de copains container qui tournent aussi ici sur d’autres projets. Sans entrer dans les détails voici une vue de ce qui tourne actuellement.
Note : Par le passé, le contenu a été hébergé sur un serveur maison qui faisait NAS. Pas de soucis de consommation, mais plutôt de disponibilité dans une région soumise aux orages. Aller dans une vie passée, un blog avait des photos un peu lourdes pour les capacités de ma ligne ADSL de l’époque. Une bonne période, un NUC a remplacé le gros serveur, puis j’ai basculé en VPS chez OVH. Pour un aspect parano de la data j’aurai pu trouver une autre solution. Pour l’instant je pense être sur un bon compromis vu que de toute façon il n’y a rien de secret qui trainera sur le blog.
De manière anecdotique, je ferai sans doute un autre billet pour indiquer a quel point les performances varient du tout au tout d’un cloud a l’autre. Ca peut paraitre imperceptible pour un usage comme le mien (et ça l’est en vrai). Mais quand on charge un peu la machine (oui si vous êtes nombreux a lire). Les X % de plus sur un benchmark se retrouvent bien quelque part 🙂
Note 2 :
Le blog est de nouveau hébergé à la maison, c’est un retour aux sources !