Suite du billet sur les accessoires gaming, dans le premier billet, je revenais sur l’écran et l’audio. Cette fois-ci, on va balayer souris/clavier, composants (carte graphique et processeur). Je ne suis toujours pas devenu expert sur la question. Le billet regroupe donc plutôt mes opinions. Nous verrons dans un 3ᵉ billet les réglages en jeu et dans les pilotes.

Clavier/souris

Pour le choix du clavier, je dirai qu’un élément à privilégier avant tout c’est le confort et le plaisir procuré par la frappe. Je ne vais pas republier des articles montrant qu’il n’y a aucune différence entre filaire ou non en termes de réactivité. S’agissant du format classique, compact, TKL, ou une main. C’est une question de préférence et d’utilisation hors gaming dudit clavier. J’axe plutôt mes recherches selon 2 axes, le type de switch et la gestion du multipression (ghosting/rollover). Et par la même occasion du bruit que l’entourage est prêt à accepter. Je n’ai pas trop d’avis sur les touches supplémentaires ni le rétroéclairage en dehors du côté pratique dans le noir.

J’ai été longtemps utilisateur de claviers ergonomiques Microsoft. Très bien pour la frappe, suffisant pour du RTS, complétement inadapté pour du FPS compétitif. Le clavier était également un critère de choix de mes PCs portables. J’ai ensuite migré sur un Deathstalker de chez Razer. Principalement pour le confort de frappe et le silence, il était suffisant pour mon usage, mais complétement largué quand je suis passé sur Apex. En cause un mauvais comportement lorsque j’utilisais plusieurs touches en même temps. J’ai pris un K63 TKL en remplacement, modèle de milieu de gamme filaire avec switchs de bonne qualité.

Je dirai, grosso modo, qu’il y a peu de chance que même un clavier à 20€ soit décevant. À partir du moment où il y a pas mal de retours utilisateurs dessus, on peut y aller. Le gros de l’offre qualitative se situe entre 70 et 120€. C’est vraiment une question de préférence pour le choix du modèle. Je ne pense pas qu’il soit réellement utile d’aller plus haut.

S’agissant de la souris, j’ai été longtemps utilisateur de souris ergonomiques/verticales. Si elles sont très bien au quotidien, c’est plus compliqué pour du jeu compétitif (mais aussi pour les jeux pouvant tirer avantages de multiples raccourcis souris). Comme pour les claviers, il n’y a que peu de différence entre les versions filaires et sans-fils. Les principales marques sont également équivalentes en termes de caractéristiques. Que ce soit sur le type de capteur et sa résolution ou encore la fréquence polling. Le choix se fait plutôt sur le confort du design. Éventuellement le soft et les possibilités de configuration des boutons.

Il y a un détail sur lequel je vais insister, c’est de régler la souris pour utiliser au maximum le capteur (dpi élevés). Et ensuite de minimiser la sensibilité en jeu et désactiver l’accélération. Afin de tirer au mieux parti des capacités du capteur et de garder la maitrise sur les mouvements. Attention, hors-jeu, l’expérience risque d’être déroutante si vous ne réglez pas l’OS correctement. J’aurais tendance à dire qu’un budget de 50€ suffit pour bien s’équiper. J’ai une Deathadder de chez Razer qui fait le job. Il ne faut pas oublier d’avoir un tapis adapté au type de capteur et ne pas lésiner sur la taille de ce dernier.

Composants

Je ne vais pas me relancer sur les guides d’achats, dans lesquels je m’attarde à proposer quelque chose de l’ordre du jouable. Ici, je vais rapidement dire un mot sur comment passer du jouable à mieux. Soyons réaliste en termes de CPU, l’offre a potentiellement stagné un peu sur le segment 4 cœurs. Maintenant, si un i7 de 3ᵉ ou 4ᵉ génération permet toujours de jouer dans des bonnes conditions, vous allez me demander l’intérêt de mettre à jour sa configuration. Et bien si vous prenez les dernières sorties ou que vous faites du jeu compétitif. L’intérêt est de réduire l’écart entre les fps moyens et les 1% les plus bas qui font cet effet de lag et dégrade l’expérience de jeu dans les scènes intenses. Ce constat sur la génération et le nombre de cœurs peut également être porté sur la fréquence de la RAM.

Je mettrai de côté la quantité de RAM. Si les 16 Go sont la norme, il y a assez peu de différence de performances avec 8 Go selon la résolution et le niveau de détails. Par contre, il y a une constante qui n’était pas « vraie » les années précédentes au sujet de la qualité de la RAM. J’entends ici fréquence et latence, quoiqu’un peu moins perceptible en jeu pour la dernière. Si le gain sur les fps moyens reste marginale, là encore sur des titres plus exigeants ou lorsque l’on vise des fréquences plus hautes. Ce sont les chutes de fps qui seront moins marquées, améliorant la fluidité du jeu.

Attention, quand les fps sont élevés, il y a par ailleurs intérêt à avoir un processeur performant. Ou du moins adapté à la carte graphique. En effet, il y a un buffer entre la carte graphique et le processeur. Si celle-ci traite plus d’images par seconde que ce que le processeur ne peut traiter. On ajoute un décalage entre ce qui se passe réellement et ce qui est affiché à l’écran.

Au niveau de la carte graphique, la question de la VRAM nécessaire est facteur de la résolution et du niveau de détails, même si a priori pour l’instant les 8 Go d’une GTX1080 sont toujours suffisants. Il y a peu de chance qu’une RX6600 que l’on trouve parfois à 200€ aujourd’hui soit incapable de proposer un 60 fps constant en 1080p sur les titres actuels.

By tech

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