Ou du moins pas aussi souvent qu’on pourrait le croire. Ce billet aurait aussi pu s’intituler pourquoi les vielles configs ont toujours la cote dans les stats Steam ?
En fin 2016, nvidia sorti la génération Pascal. Intel a enfin dépassé les 4 cœurs sur les CPU mainstream et les 1ers Ryzen sont arrivés. C’est une bien chic période pour les joueurs, car si l’on en croit Steam, les configurations de cette époque sont parmi celles qui ont duré plus longtemps. Même si en baisse, on en voit largement tourner vu le rapport prix/performance de l’offre d’entrée de gamme actuelle.
C’est une chic période parce que les jeux que l’on a eus à ce moment sont un peu l’étalon / référence pour les années suivantes. Le matériel aussi d’ailleurs. Chose étonnante, en dehors des titres vitrines d’Unreal 5, la plupart des titres de 2024 sont toujours jouables avec une 1060/1080. Le mode « low » de ces mêmes titres offre un équivalent, voire mieux, du mode « ultra » des titres 2016 &co. Du coup quand je dis chic, j’ai une pensée plus lointaine sur le passé. Car à titre de comparaison, en 2016, les titres du moment ne tournaient pas sur les GPU 6 ans et + de l’époque (on remonte à une GTX280). Le « low » de 2016 était bien loin devant le « ultra » de 2010…
C’est sans doute pour cela que l’on voit cartonner encore aujourd’hui des titres comme Palworld ou Helldivers 2. L’objectif n’était pas de produire une claque visuelle, mais d’offrir un divertissement pour le plus grand nombre. Ils ont plus beaux que les titres de 2016 sans être beaucoup plus exigeants. À l’heure où les nouvelles sorties imposent RayTracing, Scaling et Frame Generation pour tenir le 1080p 60FPS. Développeurs comme industriels du secteur devraient en prendre bonne note. Les joueurs solo ne cherchent pas forcément le maximum, ils veulent une expérience acceptable. Vu le prix et la durée de vie des titres, il ne reste plus grand-chose à consacrer au GPU nextgen (l’inverse vaut… une fois payée la 4080, le budget jeu est limite).