J’inaugure aujourd’hui une nouvelle série de billets sur le blog. L’idée ? Prendre un peu de recul sur certains choix que j’ai fait ces dernières années, et partager ce que j’ai appris par la force des choses. Parce qu’entre ce qu’on lit sur les fiches produits et la réalité du quotidien, il y a souvent un gouffre.
Voici donc le premier épisode ce que j’aurais aimé savoir avant : le passage à la 4k.
Quand j’ai décidé de passer à un écran 4K. C’était censé être un upgrade tranquille. Je savais aussi à peu de choses près d’après les réseaux à quoi m’attendre : une image plus nette, plus belle. Un espace de travail confortable pour coder, meilleure immersion dans les jeux ou les vidéos… Que demander de plus ?
J’avais en tête le compromis sur les performances, mais peut-être pas à ce point.
1. La 4K, ce n’est pas juste « plus joli »
C’est aussi, vraiment plus joli… soyons réaliste un instant, même un 13″ 1080p n’est pas aussi net que la 4k 27″. Même en basse qualité pour avoir refait le test récemment, la 4K met une claque visuelle. On peut redécouvrir la beauté d’un jeu. Pour reprendre Apex, 4k low ou 1080p high je choisis la 4k.
2. Les performances prennent un sacré coup
Clairement, on peut se voiler la face autant que l’on veut. Aucun système n’encaisse la 4k sans broncher, mauvaise nouvelle. Il y a une vraie différence entre faire tourner un jeu en 1080p et en 4K. Même chose pour le montage vidéo ou le simple multitâche sur écran haute résolution, mon iGPU en savait quelque chose rien que sous Windows. Heureusement que dans certains cas, l’upscalling aide bien.
3. L’UX n’est pas adaptée
Windows, Linux… aucun n’est vraiment parfait en matière de mise à l’échelle d’interface. Et une interface mal scalée, c’est soit minuscule, soit floue, soit juste pénible à utiliser. macOS fait mieux, mais le GPU souffre un peu au passage (sur les Intel et M1). Les logiciels plus anciens par contre n’apprécient pas du tout.
4. La question du contenu et des accessoires
Avoir un écran 4k, c’est bien. Avoir du contenu 4K, c’est mieux. Rares sont les contenus streamés non compressés à outrance. D’ailleurs, pour en profiter, avoir le bon hub ou câble HDMI pour profiter des 60Hz et + c’est préférable. Certains jeux ne montent pas en résolution non plus …
Au final ?
Au final, tout n’est pas noir, loin de la même. Il y a des situations pour lesquelles la 4k change tout :
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pour coder, retoucher des photos, faire du montage vidéos
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pour du double-fenêtres,
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pour l’immersion en jeu/contenu
La 4k est un sacré confort dans ces situations, même pour les jeux. Quand ça marche (en natif ou upscalé) ce n’est pas juste « beau » c’est vraiment « beau ». Maintenant vu les problèmes de performances, prix de GPU et Vram, sans compter le fait que les 150Hz ne sont jamais approchés, est-ce que la 4k vaut le coup ? Peut-être pas. Par contre, en dehors d’un portable 14″ 2k, aucun écran n’approchera la finesse de la 4k.