
S’il y a des choses comme AFMF2 et Lossless Scaling qui sont disponibles pour tout le monde, il existe aussi des technologies plus spécifique ou moins accessible. C’est le cas de DLSS Swapper et OptiScaler. Je les qualifierai comme étant deux outils à ne pas oublier pour optimiser l’expérience de jeu.
Des couteaux suisses de la performance
Si la quête de la performance optimale est constante, elle ne doit pas se faire au détriment du visuel. C’est la qu’interviennent les upscallers, pour obtenir le meilleur équilibre entre qualité visuelle et fluidité. DLSS Swapper et OptiScaler ont émergé dans ce contexte. Ils visent à offrir aux joueurs la possibilité d’améliorer leur expérience de jeu sans avoir à investir dans du nouveau matériel. Bien que servant des objectifs similaires, présentent des différences notables tant dans leur approche que leur fonctionnement.
DLSS Swapper, profiter des dernières versions DLSS
Limité aux possesseurs de RTX, a été construit dans l’optique de faciliter la mise à jour des versions de DLSS sans attendre le support des développeurs des jeux. Son atout, c’est sa simplicité. Que ça soit installé ou en portable on lance l’executable et on a une UI plutot bien pensée et avec laquelle il est facile d’intéragir. Le soft détecte automatiquement les jeux présents sur la machine. On peut ensuite gérer les différentes versions DLSS et de les appliquer aux jeux souhaités en quelques clics.
Techniquement parlant, le logiciel remplace les DLL DLSS existantes dans les dossiers par une version plus récente. Cela va sans dire que du coup ça ne fonctionne que si le jeu supporte DLSS. A priori, dans certains cas, cela peut aller jusqu’à bénéficier du FrameGen (si le jeu le supportait et que votre RTX l’autorise). Dernier avantage, le retour arrière, en cas de soucis, se fait lui aussi en un clic.
OptiScaler ou optiovni ?
OptiScaler va lui au-delà de la simple mise à jour des versions DLSS. Il fait office de middleware qui permet d’interchanger un upscaler par un autre. Il est disponible dans les jeux qui supportent déjà au moins technologie d’upscaling. OptiScaler permet aux possesseurs de GPU Intel et AMD de remplacer DLSS par FSR ou XeSS que seul le 1er était implémenté.
Par contre, il est du coup beaucoup plus technique à manipuler que DLSS Swapper. Il faut copier l’exécutable dans chaque dossier moteur de jeu (ce qui est peut parfois être compliqué). On lance ensuite un script qui va s’occuper de renommer les fichiers pour duper le jeu. Mais selon les jeux, il peut rester des choses à modifier manuellement comme recopier un peu partout le « nvngx_dlss ».
Ensuite, on est tout bon, on lance son jeu, et ajuste les paramètres via l’overlay du soft (attention aux conflits d’overlays entre discord, afterburner et les drivers).
Si DLSS Swapper n’est en simplifiant qu’un gestionnaire de mise à jour, Optiscaler lui agit en continu et c’est aussi son défaut (je vais y revenir). Il intercepte les appels du jeu demandant une technologie d’upscaling spécifique et les redirige vers celle choisie par l’utilisateur. Ça veut donc dire qu’il peut proposer des fonctionnalités non gérées dans le jeu (comme le FrameGen, les ratios de scalling etc.).
Qui dit interception des appels du jeu, dit adieu au multijoueurs. Le Optiscaler sera détecté comme un logiciel de triche, au moins on est déconnecté, au pire banni. Il est donc à réserver au solo.
Conclusion
La principale différence entre ces deux solutions réside dans leur portée. Gestionnaire de mise à jour DLSS d’un côté, polyvalence dans l’autre. L’un est centré sur DLSS, l’autre vise tous ceux qui n’ont pas de RTX et sont déçus que seul DLSS soit supporté par leur titre. Après, OptiScaler est également intéressant pour passer outre une intégration désastreuse de FSR. Cela permet de s’affranchir de FrameGen drivers ou externe et d’éviter des problèmes d’ATH/HUD dans le jeu quand on utilise un FrameGen dans des conditions limites, mais qu’en solo.
Dans tous les cas, en complément de Lossless Scaling, on voit que la communauté qui était dubitative à l’idée de jouer dans des résolutions plus basses a maintenant pris le parti de chercher à s’abstraire des limitations de l’industrie. Et cela va sans dire que les 1ers gagnants sont les joueurs.